Attractivité de la contrefaçon
L’internet est devenu un canal très important de la distribution de la contrefaçon. Les consommateurs ont de moins en moins de scrupules à acheter de produits contrefaits. Le phénomène s'aggrave. Acheter des produits contrefaits complexe de moins en moins les consommateurs. Selon une étude Ifop pour l'Union des fabricants (Unifab), plus d'un Français sur trois s'est déjà laissé tenté par l'achat de produits contrefaits.
Pour montrer à quel point la contrefaçon est un délit qui est pris à la légère, nous avons décidé de faire un sondage au sein d'un lycée de la région parisienne. Nous avons pu interroger 100 personnes. Sur les sondés, 58 ont admis avoir déjà acheté de la contrefaçon et 42 non. Sur ces 42 personnes, seulement 5 disent ne jamais avoir été tentés par l'achat de contrefaçon.
Les personnes ayant avoué avoir acheté du faux, l'ont fait pour une raison principale: le prix. En effet le prix des contrefaçons est très abordable. De plus, les produits achetés sont généralement des contrefaçons de marque connues tel que Abercrombie&Fitch, Hollister, Louis Vuitton ou Ray-Ban. De cette manière, l'accès aux "marques de luxe" est plus facile, même si le produit acheté est faux. Ces personnes qui achètent des contrefaçons dans les rues, veulent "être comme les autres", c'est-à-dire porter les marques à la "mode". Enfin nous avons remarqué que les personnes ayant acheté de la contrefaçon, l'ont fait dans les rues de Paris mais aussi dans des pays étrangers en voie de développement, tels que l'Inde,confirmant que le fléau est mondial.
Stéphane Truchi, président du directoire de l'Ifop, constate que « clairement la tendance est à l'augmentation ».
Internet est maintenant le premier réseau d'achat de produits contrefaits, car les consommateurs ne sont pas conscients qu'ils achètent des faux produits. Les consommateurs se laissent facilement tenter par des faux produits, car il n'est précisé nul part que ce produit en question est contrefait. «L'acte d'achat de contrefaçon se normalise. Sur la toile, on procède de la même façon pour acheter un produit original ou contrefait. En plus, l'internaute est anonyme. C'est un terrain formidable pour la contrefaçon», explique Stéphane Truchi.
Le regard des consommateurs à l'égard de la contrefaçon a énormément changé. «On constate, de plus en plus, que les acheteurs ont un discours militant. La contrefaçon mettrait à la portée du plus grand nombre des produits trop coûteux», explique Stéphane Truchi. Pour les deux tiers des personnes interrogées, l'achat de produits contrefaits est synonyme d'un «achat malin», de bonne affaire. De plus ces consommateurs fans de produits contrefaits ne craignent pas la sanction. Ils sont persuadés qu'il y a tellement de personnes qui agissent de la même manière qu'eux, que jamais il ne sera découvert qu'eux aussi achètent des produits contrefaits.
La contrefaçon de DVD est pour le consommateur plutôt intéressante puisque de nos jours quasiment chaque film est disponible sur internet, dans plusieurs langues (anglais,français, allemand...). Les films qui peuvent être visionnés en streaming - nouveau canal virtuel de distribution - sont généralement des films récents, dont la version au cinéma est sortie depuis quelques semaines ou dans certains cas, qui n'est même pas encore sortie au cinéma. Cela arrive notamment pour les films anglais ou américains qui voient le jour bien avant les pays européens aux États-Unis et Angleterre. De ce fait des films qui ne sont même pas encore passés en Europe se retrouvent déjà en ligne. Cela remet en cause l'économie du cinéma et ses canaux de distribution.
De plus, dans la presse on parle peu de gens qui ont dû payer des amendes parce qu'ils regardaient illégalement des films sur internet. Les personnes qui regardent des films ou séries en streaming ne se sentent pas menacées. Au contraire elles sont persuadées que leur acte n'aura aucune conséquence. En effet beaucoup de ces personnes ne serons jamais sanctionnées pour leur geste. La police criminelle n'essaye pas de traquer chaque individu mais de faire fermer des sites qui proposent ces films. Par exemple les sites Megaupload et Megavideo ont été fermés par le FBI le 19 janvier 2012.
Pour montrer à quel point la contrefaçon est un délit qui est pris à la légère, nous avons décidé de faire un sondage au sein d'un lycée de la région parisienne. Nous avons pu interroger 100 personnes. Sur les sondés, 58 ont admis avoir déjà acheté de la contrefaçon et 42 non. Sur ces 42 personnes, seulement 5 disent ne jamais avoir été tentés par l'achat de contrefaçon.
Les personnes ayant avoué avoir acheté du faux, l'ont fait pour une raison principale: le prix. En effet le prix des contrefaçons est très abordable. De plus, les produits achetés sont généralement des contrefaçons de marque connues tel que Abercrombie&Fitch, Hollister, Louis Vuitton ou Ray-Ban. De cette manière, l'accès aux "marques de luxe" est plus facile, même si le produit acheté est faux. Ces personnes qui achètent des contrefaçons dans les rues, veulent "être comme les autres", c'est-à-dire porter les marques à la "mode". Enfin nous avons remarqué que les personnes ayant acheté de la contrefaçon, l'ont fait dans les rues de Paris mais aussi dans des pays étrangers en voie de développement, tels que l'Inde,confirmant que le fléau est mondial.
Stéphane Truchi, président du directoire de l'Ifop, constate que « clairement la tendance est à l'augmentation ».
Internet est maintenant le premier réseau d'achat de produits contrefaits, car les consommateurs ne sont pas conscients qu'ils achètent des faux produits. Les consommateurs se laissent facilement tenter par des faux produits, car il n'est précisé nul part que ce produit en question est contrefait. «L'acte d'achat de contrefaçon se normalise. Sur la toile, on procède de la même façon pour acheter un produit original ou contrefait. En plus, l'internaute est anonyme. C'est un terrain formidable pour la contrefaçon», explique Stéphane Truchi.
Le regard des consommateurs à l'égard de la contrefaçon a énormément changé. «On constate, de plus en plus, que les acheteurs ont un discours militant. La contrefaçon mettrait à la portée du plus grand nombre des produits trop coûteux», explique Stéphane Truchi. Pour les deux tiers des personnes interrogées, l'achat de produits contrefaits est synonyme d'un «achat malin», de bonne affaire. De plus ces consommateurs fans de produits contrefaits ne craignent pas la sanction. Ils sont persuadés qu'il y a tellement de personnes qui agissent de la même manière qu'eux, que jamais il ne sera découvert qu'eux aussi achètent des produits contrefaits.
La contrefaçon de DVD est pour le consommateur plutôt intéressante puisque de nos jours quasiment chaque film est disponible sur internet, dans plusieurs langues (anglais,français, allemand...). Les films qui peuvent être visionnés en streaming - nouveau canal virtuel de distribution - sont généralement des films récents, dont la version au cinéma est sortie depuis quelques semaines ou dans certains cas, qui n'est même pas encore sortie au cinéma. Cela arrive notamment pour les films anglais ou américains qui voient le jour bien avant les pays européens aux États-Unis et Angleterre. De ce fait des films qui ne sont même pas encore passés en Europe se retrouvent déjà en ligne. Cela remet en cause l'économie du cinéma et ses canaux de distribution.
De plus, dans la presse on parle peu de gens qui ont dû payer des amendes parce qu'ils regardaient illégalement des films sur internet. Les personnes qui regardent des films ou séries en streaming ne se sentent pas menacées. Au contraire elles sont persuadées que leur acte n'aura aucune conséquence. En effet beaucoup de ces personnes ne serons jamais sanctionnées pour leur geste. La police criminelle n'essaye pas de traquer chaque individu mais de faire fermer des sites qui proposent ces films. Par exemple les sites Megaupload et Megavideo ont été fermés par le FBI le 19 janvier 2012.
Accessibilité
Dans la rue : Aujourd’hui dans presque chaque lieu touristique (Tour Eiffel, Champs Elysées, ...), nous trouvons des vendeurs de sacs à mains, de portes-feuilles, ceintures ou encore de lunettes de soleil et autres. Evidemment, ces vendeurs ne disent pas ouvertement que leurs produits sont contrefaits car cela est illégal. Cependant, lorsqu’aucune force de police, qui pourrait les arrêter n’est présente, il est absolument très simple de se procurer des produits contrefaits d’autant plus qu’ils sont à des prix plutôt abordables.
Sur internet : Aujourd’hui, n’importe qui peut commander par le biais d'internet dans un magasin situé à quelques centaines de mètres de la fabrique, une contrefaçon visuellement identique à l’originale. Et même si ce n'est pas le cas, chaque individu équipé d’internet peut sans aucune difficulté rechercher le produit qu’il souhaite à moindre coût qui lui sera livré à l’autre bout de la planète le lendemain.
Sur internet : Aujourd’hui, n’importe qui peut commander par le biais d'internet dans un magasin situé à quelques centaines de mètres de la fabrique, une contrefaçon visuellement identique à l’originale. Et même si ce n'est pas le cas, chaque individu équipé d’internet peut sans aucune difficulté rechercher le produit qu’il souhaite à moindre coût qui lui sera livré à l’autre bout de la planète le lendemain.